Génie Impérial
Officier du régiment : Joachim Labastide
Second du régiment : Guillaume de Sarthe
Le régiment : Armée méconnue entre toutes, le Génie, symbolisé par la silhouette familière du sapeur barbu et de sa lourde hache sur l’épaule, inspire le plus souvent l’image d’un soldat de parade, occasionnellement chargé de démanteler une barricade.
Tout au contraire, depuis le XVIe siècle, époque à laquelle l’acception actuelle du mot n’existait pas, ce corps d’élite accueillit géomètres, mathématiciens et ingénieurs.
En 1748, année de la création de l’école spéciale de Méziaires, naquit l’expression " Corps du Génie " auquel on préféra bientôt, par ellipse, le terme de " Génie ".
La révolution hérita du corps royal du Génie auquel elle attacha les sapeurs et les mineurs de l’artillerie en 1793.
A cette époque apparurent les adjoint du Génie, consistant en ingénieurs géographies et des ponts-et-chaussées, voire de jeunes architectes, lesquels se soustrayaient ainsi aux réquisitions répétées de volontaires.
L’effectif de 375 hommes en 1790 gonfla prodigieusement en 1793 avec 5313 officiers et soldats puis ne varia guère jusqu’à la veille de l’empire avec un total de 5681 hommes.
Donner des pièces d'or à ce régiment :